Accueil > Financement > Fintech islamiques : un marché conséquent, mais des obstacles au développementFintech islamiques : un marché conséquent, mais des obstacles au développementLe marché des fintech islamiques en est encore à ses prémices, mais recèle de nombreuses opportunités de croissance. La clientèle potentielle, de particuliers comme d'institutionnels, est importante, l'appétence pour des services financiers participatifs est significative et les acteurs commencent à se structurer. Restent désormais à surmonter les obstacles liés au manque de financement et à la réglementation. Par Laura Fort. Publié le 16 janvier 2019 à 14h07 - Mis à jour le 18 janvier 2021 à 15h15 Ressources Les fintech commencent à percer dans le secteur de la finance islamique. Elles se conforment donc à la charia, excluant les produits basés sur un taux d’intérêt fixe et prédéterminé (Riba), l’incertitude ou la spéculation, tout comme les secteurs liés à l’alcool, au tabac, aux paris, etc. “Il y a aujourd’hui une centaine de fintechs charia-compatibles dans le monde. 70% de ces sociétés opèrent dans la fourniture de services financiers (transfert d’argent, paiement, crowdfunding, etc.) et 30% dans le domaine de l’infrastructure technologique (incubateurs, robotique, systèmes IT). Plus de 45% de ces sociétés sont situées en Asie, 23% au Moyen Orient et Afrique, 24% en Europe et le reste aux Etats-Unis”, explique Mohamed Damak, responsable monde finance islamique chez S&P Global Ratings.Selon IFN Fintech, à fin 2017, la Malaisie comptait le plus de fintechs islamiques (21), devant le Royaume-Uni (18), l’Indonésie (15) et les les Etats-Unis (14). De nombreuses fintech islamiques s’implantent en effet en Europe ou en Amérique du Nord pour cibler les populations musulmanes sur place (les immigrés turcs allemands pour Insha, les musulmans résidant en Europe et cherchant une alternative “responsable” à la banque traditionnelle pour MoneeMint).Les fintech islamiques émergent tout juste, mais disposent d’un environnement de croissance favorable. Ainsi, selon Reuters, moins de 30% des ménages vivant dans les Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (OIC) disposent d’un compte bancaire et la pénétration du mobile y est forte.… Cet article est reservé aux abonnés Déja abonné ? Connectez-vous Vous n’êtes pas encore inscrit ?Créez un compte pour tester notre offre gratuitement pendant 15 joursServices en ligne : études, analyses, bases de données et bien plus encoreBriefings quotidiens : actualités synthétiséesLettres hebdomadaires Nom Prénom Email Laura Fortfinance islamiqueBesoin d’informations complémentaires ?Contactez le service d’études à la demande de mind Nom Prénom Nom Entreprise*Téléphone mobileE-mail* Demande*