Accueil > Investissement > Structures d'investissement > COVID-19 : quel impact aura la crise sur le financement des fintech ?COVID-19 : quel impact aura la crise sur le financement des fintech ?En mettant un coup d’arrêt aux investissements en capital-risque et aux opérations de fusion-acquisition, la pandémie de coronavirus pourrait mettre en difficulté des fintech en manque de capitaux. Si les investissements pourraient reprendre dans quelques mois, les valorisations devraient être durablement impactées. Par Aude Fredouelle. Publié le 08 avril 2020 à 11h47 - Mis à jour le 22 juillet 2021 à 15h03 Ressources Le capital-risque retient son souffle. Les montants levés en mars 2020 sont en forte baisse – en France, ils ont par exemple chuté de 65% par rapport à février 2020, selon le baromètre du JDN. Le secteur fintech n’est pas épargné. Dans le monde, en mars 2020, CB Insights a recensé 142 opérations, contre 196 le mois précédent. Certes, cette diminution s’inscrit dans une tendance qui dure depuis huit mois, synonyme d’une baisse d’intérêt des investisseurs envers le secteur. Mais la crise du coronavirus accélère la tendance : 6 milliards de dollars levés par les fintech dans le monde au premier trimestre, contre 11 milliards au dernier trimestre 2019, 10 au troisième, 10 au second et 8 au premier. Soutenir les start-up du portefeuille“Pendant les premières semaines de confinement, les fonds se sont concentrés sur leurs participations existantes”, indique Adrien Choquet, directeur associé de la banque d’affaires AEC Fintech. Bernard-Louis Roques, general partner du fonds Truffle Capital, confirme : “nous avons aidé nos start-up à maîtriser leurs charges, sécuriser les revenus qui pouvaient l’être et gérer leur trésorerie de façon à pouvoir faire face à un confinement long et une reprise progressive, et à ne pas avoir besoin de réaliser d’opérations de financement non prévues avant fin 2020.” Au programme, selon Ben Marrel, cofondateur de Breega Capital (qui compte notamment Curve, iBanFirst et Lemon Way à son portefeuille) : “stopper les recrutements non nécessaires, accélérer les coupures de coûts “nice to have” et négocier les délais de paiements avec tous ses fournisseurs clés dont l’État, prendre attache avec sa banque car c’est par elle que passeront de nombreuses aides …” En France, les fintech s’appuient notamment sur les mesures gouvernementales d’aide aux start-up. De son côté, le fonds OneRagtime, qui a par exemple investi dans +Simple.fr, a demandé aux start-up de son portefeuille de “monter un plan de financement à 12/18 mois avec un scénario assez extrême de forte baisse de leurs revenus” pour se préparer au pire,… Cet article est reservé aux abonnés Déja abonné ? Connectez-vous Vous n’êtes pas encore inscrit ?Créez un compte pour tester notre offre gratuitement pendant 15 joursServices en ligne : études, analyses, bases de données et bien plus encoreBriefings quotidiens : actualités synthétiséesLettres hebdomadaires Nom Prénom Email Aude Fredouellecapital-risquecoronaviruslevée de fondsBesoin d’informations complémentaires ?Contactez le service d’études à la demande de mind Nom Prénom Nom Entreprise*Téléphone mobileE-mail* Demande* essentiels Crédit : la grande transformationLe cyber, un risque difficile à assurerUne monnaie numérique de banque centrale, pour quoi faire ?La transformation du paiement pour les commerçantsanalyses Comment Agicap déploie sa solution de gestion de trésorerie en EuropeApplications mobiles : avec quels prestataires les banques travaillent-elles pour le KYC, l’authentification ou encore les notifications ?Comment IMA encourage ses collaborateurs à lutter contre la sédentarité grâce à une applicationComment le Crédit Agricole démocratise l’usage des données pour ses managersdata La liste des PSAN enregistrés auprès de l'AMFLes offres des acteurs de la banque numériqueComment évolue le financement des fintech en France ?Cartographie de la fintech