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Néobanques pour ados : le marché se resserre

Parmi les quatre start-up françaises lancées sur le créneau de la néobanque pour ados, seules deux subsistent, dont une passée sous pavillon étranger. En parallèle, les offres des acteurs traditionnels (Société Générale, Boursorama, La Banque Postale) cherchent leur place. Retour sur une année mouvementée et état des forces en présence.

Par Aude Fredouelle. Publié le 12 octobre 2022 à 16h55 - Mis à jour le 22 novembre 2022 à 11h12

Depuis mars 2020, mind Fintech documente l’arrivée sur le marché français des néobanques pour mineurs, lancées en 2019 : Xaalys, Kard, Pixpay et Vybe. Avant leur installation, seule la banque en ligne Boursorama proposait déjà une offre, Kador – rebaptisée Freedom en décembre 2021. Ces comptes de paiement associés à une application mobile dédiée ont progressivement été rejoints par des offres développées par des acteurs traditionnels : La Banque Postale a présenté via sa banque mobile Ma French Bank l’offre WeStart en novembre 2020, tandis qu’Orange Bank a dévoilé un pack famille à la même période (toutefois sans application dédiée). Société Générale a mis Banxup sur les rails en décembre de la même année. Du côté des challengers étrangers, Revolut a lancé en mai 2020 Revolut Junior (depuis rebaptisé Revolut < 18).

Notre panorama datant d’avril 2021 : “Néobanques pour ados : plus d’offres mais encore peu de clients

Depuis la dernière édition de notre panorama, en avril 2021, les cartes ont été rebattues. Dans un contexte de fortes corrections des valorisations des fintech, en ce début d’année 2022, et de conditions plus drastiques de financement, deux néobanques ont cessé leur activité et une autre a été rachetée par un acteur étranger.

Vybe a été placée en liquidation judiciaire en juillet 2022, révélait ainsi le journal Les Echos pendant l’été. La néobanque revendiquait alors 40 000 utilisateurs. Dans un post LinkedIn, Vincent Jouanne, cofondateur et CEO de Vybe, raconte : “notre dernière levée de fonds n’a pas pu se faire dans les temps impartis dans un contexte économique difficile, nous contraignant ainsi à arrêter l’aventure”. À la suite d’une décision du tribunal de commerce de Nanterre, les utilisateurs majeurs ont été redirigés vers Lydia et les mineurs vers Kard. Scott Gordon, CEO de Kard, indique en avoir converti “quelques milliers”. “Nous leur avons proposé une prime de bienvenue de 20 euros et la gratuité de l’abonnement pendant deux mois”,…

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