Accueil > Services bancaires > Le KYC des entreprises, un casse-tête pour les banquiersLe KYC des entreprises, un casse-tête pour les banquiersPour améliorer la conformité, l’expérience client et pour diminuer les coûts, les établissements bancaires rénovent leurs systèmes dédiés au KYC (Know Your Customer) des entreprises et participent à des projets de plateformes de mutualisation des informations et documents. mind Fintech explore les dernières initiatives et tendances en la matière avec CACIB, Deloitte, Bpifrance, Flaminem, Infogreffe et Swift. Par Aude Fredouelle. Publié le 17 février 2021 à 10h12 - Mis à jour le 13 octobre 2021 à 16h46 Ressources Le KYC (Know Your Customer, ou connaissance client) des entreprises (ou KYB, Know Your Business) est un casse-tête pour les établissements financiers. Ceux-ci doivent rassembler un certain nombre de justificatifs et d’informations sur l’entreprise en question lors de l’entrée en relation (onboarding) mais aussi tout au long de la relation bancaire, pour tenir à jour ces informations. Le processus est coûteux, souvent encore très manuel, et prend du temps aux agents chargés du KYC. Il est aussi souvent jugé intrusif par les clients et complique la relation client ; et il représente un risque réglementaire s’il n’est pas bien réalisé.Le KYC des entreprises (PME, ETI, corporates et établissements financiers) est bien plus complexe que celui des particuliers. D’abord, car le périmètre est souvent international. “Nous opérons dans 25 juridictions et chacune a sa propre définition du KYC, de ce qui fait preuve, des exigences d’actualisation des documents…, explique par exemple Thomas Carton, responsable du cycle de vie des clients et de la gestion des données chez Crédit Agricole CIB (CACIB). Nos clients sont souvent présents dans plusieurs pays et les exigences de KYC sont parfois différentes selon le pays.”Ensuite, la réglementation s’est durcie ces dernières années. “Les troisième, quatrième et cinquième directives européennes LCB-FT [contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, publiées en 2005, 2015 et 2018, ndlr] ont imposé de demander de plus en plus d’informations sur nos clients, bien au-delà de la connaissance traditionnelle que l’on avait jusqu’alors et au-delà des informations génériques sur la personne morale“, ajoute Thomas Carton. Des réglementations équivalentes ont aussi vu le jour en Asie et aux Etats-Unis. Par exemple, la cinquième directive, transposée en février 2020, rend obligatoire la constitution de registre des UBO [bénéficiaire effectif, ndlr]. “C’est extrêmement compliqué car il faut déjà réussir à définir qui est l’UBO, qui est une personne physique, commente Thomas Carton. Dans des grosses sociétés avec des structures actionnariales en cascade, présentes dans plusieurs pays, cela peut être très compliqué. Ensuite, cela pose une difficulté relationnelle,… Cet article est reservé aux abonnés Déja abonné ? Connectez-vous Vous n’êtes pas encore inscrit ?Créez un compte pour tester notre offre gratuitement pendant 15 joursServices en ligne : études, analyses, bases de données et bien plus encoreBriefings quotidiens : actualités synthétiséesLettres hebdomadaires Nom Prénom Email Aude Fredouelleauthentificationbig datablockchainconformitédataDLTintelligence artificielleKYCmachine learningpartenariatplateformisationregtechrégulationtransformation digitaleBesoin d’informations complémentaires ?Contactez le service d’études à la demande de mind Nom Prénom Nom Entreprise*Téléphone mobileE-mail* Demande* À lire Les BFI accélèrent leur transformation numérique EntretienJuliette Delanoe (Ubble) : “La certification par l’ANSSI des prestataires de vérification d’identité à distance fait de la France un pionnier” Comment Société Générale veut faire du KYC une ligne de revenus essentiels Vers une utilisation responsable de l’intelligence artificielle dans la financeLes nouveaux visages du KYCCrédit : la grande transformationLe cyber, un risque difficile à assureranalyses Comment la Macif modernise son système coeur grâce à GuidewireFinance embarquée : comment Swan opère son développement internationalApplis mobiles bancaires : le PFM se généralise mais reste embryonnaireLes fintech BtoC des banques, gouffres financiersdata La liste des PSAN enregistrés auprès de l'AMFLes offres des acteurs de la banque numériqueComment évolue le financement des fintech en France ?Cartographie de la fintech