Accueil > Services bancaires > Le paiement différé à la Klarna arrive en FranceLe paiement différé à la Klarna arrive en FrancePopularisé par des acteurs comme Klarna ou Affirm à l’étranger, le paiement différé fait timidement son entrée sur le marché français, sous l’impulsion de nouveaux acteurs comme Pledg, Alma ou encore Finexkap. S’il séduit des e-commerçants BtoC, il connaît surtout un grand succès auprès des sites marchands BtoB. Par Aude Fredouelle. Publié le 24 août 2020 à 11h26 - Mis à jour le 26 mai 2021 à 10h21 Ressources “Achetez maintenant, payez plus tard”. La devise de Klarna, start-up suédoise de paiement différé créée en 2005, a fait fureur. En 2013, Klarna assurait que près de 20% des ventes e-commerce en Suède passaient par son service. Depuis, la société s’est attaquée au paiement fractionné et aux solutions de financement en magasin. Elle dénombre désormais 200 000 marchands clients dans 17 pays, ainsi que 85 millions de clients finaux. L’entreprise traite plus d’un million de transactions chaque jour et revendique 10% de parts de marché dans les pays nordiques. Aux États-Unis, Affirm, fondée par le créateur de PayPal Max Levchin, s’est lancée sur le même créneau et comptabilise actuellement plus de 6 000 marchands clients touchant 5,6 millions de clients finaux. Et l’australien Afterpay a annoncé le 24 août le rachat de l’espagnol Pagantis pour 50 millions d’euros, en dévoilant des ambitions d’expansion européennes.En France, pourtant, le paiement différé arrive tout juste sur le marché. D’abord introduit par le groupe d’e-commerce allemand Zalando fin 2016 avec son service “Essayez d’abord, payez après”, développé en interne, ce mécanisme est depuis peu proposé aux e-commerçants par plusieurs nouveaux entrants qui offrent à la fois des solutions de paiement fractionné (déjà fortement répandues dans l’Hexagone) et de paiement différé. “Elles sont complémentaires et très proches, commente Louis Chatriot, président d’Alma, qui propose les deux solutions. Il s’agit avant tout d’une question de cas d’usage. Le cas d’usage le plus important du paiement différé concerne le secteur de la mode, le seul où l’expérience en ligne est quasiment moins bonne qu’en magasin. En effet, vous devez tout payer même si vous retournez la moitié du panier après avoir essayé les articles chez vous. Et le second cas d’usage porte sur le BtoB, car le paiement différé intéresse les acheteurs au sein de petites entreprises.” … Cet article est reservé aux abonnés Déja abonné ? Connectez-vous Vous n’êtes pas encore inscrit ?Créez un compte pour tester notre offre gratuitement pendant 15 joursServices en ligne : études, analyses, bases de données et bien plus encoreBriefings quotidiens : actualités synthétiséesLettres hebdomadaires Nom Prénom Email Aude Fredouellepaiement en lignepaiement en magasinpaiement fractionnéBesoin d’informations complémentaires ?Contactez le service d’études à la demande de mind Nom Prénom Nom Entreprise*Téléphone mobileE-mail* Demande* À lire Le PFM Fintonic offre le paiement différé sans intérêt sur Amazon Klarna déploie sa solution de paiement différé en magasin Finexkap lance un produit de paiement différé BtoB Alibaba propose le paiement différé aux commerçants américains essentiels Crédit : la grande transformationLe cyber, un risque difficile à assurerUne monnaie numérique de banque centrale, pour quoi faire ?La transformation du paiement pour les commerçantsanalyses GAFAM : Apple réduit sa dépendance aux acteurs bancaires tandis que Meta revoit sa stratégieComment SSP cherche à sécuriser le paiement du reste à charge à l’hôpital grâce à l’initiation de virementComment Agicap déploie sa solution de gestion de trésorerie en EuropeApplications mobiles : avec quels prestataires les banques travaillent-elles pour le KYC, l’authentification ou encore les notifications ?data La liste des PSAN enregistrés auprès de l'AMFLes offres des acteurs de la banque numériqueComment évolue le financement des fintech en France ?Cartographie de la fintech