Accueil > Services bancaires > Souleïma Baddi : “komgo va pouvoir s’ouvrir à de nouveaux actionnaires en septembre”Souleïma Baddi : “komgo va pouvoir s’ouvrir à de nouveaux actionnaires en septembre”La société komgo, fondée en 2018 par 15 actionnaires dont Société Générale, Natixis et BNP Paribas mais aussi Mercuria et Shell, a lancé une plateforme blockchain dédiée au trade finance, pour le négoce de matières premières. Concurrente de projets de R3, elle est entrée très rapidement en production. Sa CEO Souleïma Baddi, issue de Société Générale, révèle à mind Fintech les projets de développement de l'entreprise et l’imminence d’un nouveau tour de table. Par Aude Fredouelle. Publié le 09 juillet 2019 à 11h04 - Mis à jour le 01 décembre 2020 à 10h43 Ressources Comment fonctionne la plateforme de trade finance pour le négoce des matières premières komgo, qui a été mise en production fin 2018 ?Tout part d’un contrat achat/vente. Pour que le contrat se matérialise, il y a énormément de tâches à exécuter : transporter la marchandise, la faire financer, certifier sa qualité… De nombreux intermédiaires interviennent sur la base de documents papiers transmis par des transporteurs comme DHL ou bien parfois par e-mail. Ils doivent s’appeler pour être sûrs que les documents ont été reçus, réconcilier les données sur des systèmes différents, etc. Il y a donc un risque important lié à la donnée : la saisie, le contrôle, la réimpression et le rapprochement permanents favorisent les erreurs.Avec komgo, chaque utilisateur peut réutiliser la donnée sans avoir besoin de la saisir à nouveau, par exemple pour demander l’ouverture d’une lettre de crédit. Le réseau est connecté aux systèmes des entreprises et les données sont envoyées directement sur la plateforme. L’utilisation de la blockchain permet un fonctionnement totalement décentralisé : il n’y a pas de base de données dans la société komgo et nous ne voyons pas les données des clients. Et dans une industrie où la maîtrise des données est clé, les acteurs ne veulent pas communiquer leurs informations à une tierce partie. Sans recours à la blockchain, il faudrait, pour toute transaction impliquant plusieurs participants, que tout le monde mette à jour sa base de données en même temps. Ça n’arrive jamais.… Cet article est reservé aux abonnés Déja abonné ? Connectez-vous Vous n’êtes pas encore inscrit ?Créez un compte pour tester notre offre gratuitement pendant 15 joursServices en ligne : études, analyses, bases de données et bien plus encoreBriefings quotidiens : actualités synthétiséesLettres hebdomadaires Nom Prénom Email Aude FredouelleblockchainconsortiumDLTKYCtrade financeBesoin d’informations complémentaires ?Contactez le service d’études à la demande de mind Nom Prénom Nom Entreprise*Téléphone mobileE-mail* Demande* À lire Marco Polo réalise une transaction entre l'Europe et l'Asie Mouvement gratuitTrade finance : we.trade perd son COO et nomme un directeur général Trade finance : comment se positionnent les consortiums we.trade et Marco Polo ? Trade finance : Société Générale ouvre la plateforme we.trade à ses clients Quatorze institutions financières visent des standards pour le trade finance essentiels Crédit : la grande transformationLe cyber, un risque difficile à assurerUne monnaie numérique de banque centrale, pour quoi faire ?La transformation du paiement pour les commerçantsanalyses Assurance emprunteur : les acteurs alternatifs partagés entre espoirs et craintes face à la loi LemoineComment l’écosystème crypto français s’empare du régime PSANComment l’ACPR prépare l’avènement de l’intelligence artificielle et sa régulationQui sont les acteurs européens autorisés à fournir des services DSP2 au printemps 2022 ?data La liste des PSAN enregistrés auprès de l'AMFLes offres des acteurs de la banque numériqueComment évolue le financement des fintech en France ?Cartographie de la fintech